cancel culture & personnalités à éviter
Pour peu que vous soyez sur les réseaux sociaux, vous avez sans doute déjà entendu parler de la cancel culture et/ou du fait de cancel quelqu’un.e. On en entend de plus en plus parler, mais alors, qu’est-ce que c’est vraiment, la cancel culture?
Le mot cancel nous vient de l’anglais et se traduit par ‘’annuler’’ dans la langue française. Le fait de cancel quelqu’un.e veut donc dire qu’on l’efface, métaphoriquement parlant, de la sphère public. La cancel culture (en français traduit par la culture de l’effacement), est donc un mouvement qui vise à dénoncer, afficher, condamner voire carrément boycotter un.e individu.e, notamment sur les réseaux sociaux, jusqu’à ce qu’iel soit vu par l’opinion public comme quelqu’un.e qu’iel faut éviter de suivre et/ou de soutenir. La cancel culture étant généralement réservée à des personnalités connues de l’œil du public, elle peut également s’appliquer dans la sphère privée d’un.e. individu.e qui jugerait l’un.e membre de son entourage comme problématique. En outre, la cancel culture peut également s’étendre à des œuvres littéraires et/ou cinématographiques jugées problématiques.
Un appel à l’effacement peut se faire suite à des opinions et/ou propos jugés racistes, grossophobes, sexistes ou encore à l'encontre des personnes de la communauté 2SLGBTQ+ (la liste des propos jugés problématique étant non-exhaustive, bien d’autres sujets sensibles peuvent appeler au boycott d’un.e individu.e). Il peut également s’agir de condamnations physiques, tel que lorsque la personne visé.e est impliqué.e dans des scandales sexuelles (abus, viol, agressions, …). Ce phénomène rappelle la responsabilité des personnes accusées de propos problématiques, mais aussi celles des personnes qui sont ancrées dans cette cancel culture et la propagent. L'idée de ce mouvement part d'un principe de dénonciation pour faire progresser les luttes sociales et leur donner davantage de visibilité, puisqu’elle lève le voile sur de véritables discriminations.
Twitter est le réseau social sur lequel il est le plus fréquent d’entendre parler de cancel culture. De nombreuses stars et/ou personnalités publiques en font régulièrement les frais.
Il est normal de penser que la cancel culture soit née après les réseaux sociaux. Pourtant, son origine pourrait remonter à bien plus loin. Durant l’Empire Romain ou encore pendant l’Égypte Antique, le châtiment damnatio memoriae était appliqué dans les cas de hautes trahisons. Cette sentence était considérée comme pire que la mort puisqu’elle consistait à effacer toute trace de l’individu.e dans l’histoire. C’était alors comme s’iel n’avait jamais existé.
Le mot cancel nous vient de l’anglais et se traduit par ‘’annuler’’ dans la langue française. Le fait de cancel quelqu’un.e veut donc dire qu’on l’efface, métaphoriquement parlant, de la sphère public. La cancel culture (en français traduit par la culture de l’effacement), est donc un mouvement qui vise à dénoncer, afficher, condamner voire carrément boycotter un.e individu.e, notamment sur les réseaux sociaux, jusqu’à ce qu’iel soit vu par l’opinion public comme quelqu’un.e qu’iel faut éviter de suivre et/ou de soutenir. La cancel culture étant généralement réservée à des personnalités connues de l’œil du public, elle peut également s’appliquer dans la sphère privée d’un.e. individu.e qui jugerait l’un.e membre de son entourage comme problématique. En outre, la cancel culture peut également s’étendre à des œuvres littéraires et/ou cinématographiques jugées problématiques.
Un appel à l’effacement peut se faire suite à des opinions et/ou propos jugés racistes, grossophobes, sexistes ou encore à l'encontre des personnes de la communauté 2SLGBTQ+ (la liste des propos jugés problématique étant non-exhaustive, bien d’autres sujets sensibles peuvent appeler au boycott d’un.e individu.e). Il peut également s’agir de condamnations physiques, tel que lorsque la personne visé.e est impliqué.e dans des scandales sexuelles (abus, viol, agressions, …). Ce phénomène rappelle la responsabilité des personnes accusées de propos problématiques, mais aussi celles des personnes qui sont ancrées dans cette cancel culture et la propagent. L'idée de ce mouvement part d'un principe de dénonciation pour faire progresser les luttes sociales et leur donner davantage de visibilité, puisqu’elle lève le voile sur de véritables discriminations.
Twitter est le réseau social sur lequel il est le plus fréquent d’entendre parler de cancel culture. De nombreuses stars et/ou personnalités publiques en font régulièrement les frais.
Il est normal de penser que la cancel culture soit née après les réseaux sociaux. Pourtant, son origine pourrait remonter à bien plus loin. Durant l’Empire Romain ou encore pendant l’Égypte Antique, le châtiment damnatio memoriae était appliqué dans les cas de hautes trahisons. Cette sentence était considérée comme pire que la mort puisqu’elle consistait à effacer toute trace de l’individu.e dans l’histoire. C’était alors comme s’iel n’avait jamais existé.